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Retrouvez ci-après 3 articles publiés par Expertise France sur des missions d’évaluations conduites par AEDES et financées par EF.

Bonne lecture 📰

• Evaluation concernant l’amélioration de la prise en charge globale de la Tuberculose et du VIH en milieu carcéral à Madagascar. Evaluation effectuées par deux experts internationaux de chez AEDES entre 10/2019 et 09/2023.

• Evaluation transversale portant sur la thématique de la gestion des approvisionnements et des stocks des produits de santé (GAS). Cette évaluation a été réalisée par l’Agence européenne pour le développement et la santé (AEDES) entre mars 2017 et mars 2018. Elle a mobilisé une équipe de deux experts pharmaciens spécialisés dans les questions de gestion des approvisionnements et des stocks.

• Evaluation finale de cinq projets financés par l’Initiative 5% portant sur le renforcement des compétences du personnel de santé. Cette évaluation a été réalisée entre mars et décembre 2016 par une équipe de deux experts internationaux en santé publique (cabinet AEDES), assistés d’une pédagogue spécialiste en renforcement des compétences, ainsi que plusieurs consultants locaux.

https://linitiative.expertisefrance.fr/ressource/resume-devaluation-prise-en-charge-globale-tuberculose-vih-milieu-carceral-madagascar/

https://linitiative.expertisefrance.fr/ressource/renforcement-des-competences-du-personnel-de-sante/

https://linitiative.expertisefrance.fr/ressource/gestion-des-approvisionnements-et-des-stocks-des-produits-de-sante/

La mission confiée à AEDES

Dans le cadre de la préparation de son nouveau cadre stratégique d’intervention en santé et protection sociale, l’AFD a confié à AEDES associée à l’IRAM, la mission de mener un exercice de capitalisation de son portefeuille d’activités en santé et protection sociale au Grand Sahel.

Six pays étaient concernés : le Burkina Faso, le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Tchad. Ce travail qui a été mené par deux consultants sur une période de six mois entre 2022 et 2023 a associé une analyse de la documentation disponible, de nombreux entretiens avec les acteurs de terrain, et enfin plusieurs brainstorming successifs au siège impliquant les plus hauts cadres de la division SAN de l’AFD. 

Quelques résultats

Sur une période de 10 ans, 47 projets ont été analysés. Ils représentaient un volume financier de 282 M€. Globalement, on observe une progression du montant investi dans la zone. Néanmoins avec l’évolution du contexte sécuritaire et la mise en place de l’initiative MINKA, mais également la crise du COVID-19, on constate un changement de paradigme avec pour ce qui concerne les modes de faire, moins de projets d’appui institutionnel et plus de projets portés par des entités privées – ONG internationales, Expertise France – ainsi qu’une progression des contributions de l’AFD à des programmes multibailleurs.

Du point de vue des thématiques, on observe une prise en compte plus nette de la problématique des droits sexuels et reproductifs qui s’est faite au dépend de projets plus classiques de renforcement de l’offre de soins de santé maternelle. La couverture santé universelle a un temps été en vogue notamment avec les projets de l’Initiative Santé Sahel, mais vers la fin de la période, l’intérêt pour ce type de projets a décru. En revanche, les projets de protection sociales de type filets sociaux, opérés dans le cadre de programmes multibailleurs, ont nettement progressé à partir de 2018. A cette occasion, l’AFD a su gagner en compétence sur cette thématique jusque-là mal maitrisée. Enfin, le processus de capitalisation mené par nos consultants a montré un intérêt soutenu des parties prenantes pour l’approche sectorielle, avec pour modèle dans la région le Fonds Commun au Niger qui jusqu’aux évènements politiques récents, restait une référence au Sahel. 

Au final, l’intervention de l’AFD en santé et protection sociale au Sahel reste bien alignée sur la stratégie 2022-2028 de la France en santé mondiale.

Dans le cadre de son canal projet, l’Initiative a lancé́ en 2018 un appel à projets visant à renforcer la prise en charge des populations vulnérables aux trois maladies.

Parmi ces projets, trois d’entre eux devaient faire l’objet d’une évaluation au terme de 2022. Cette évaluation avait comme particularité d’être réalisée intégralement à distance en utilisant les ressources des nouvelles Technologies de l’Information.

« AEDES a participé à la 6^e rencontre du Montreux Collaborative portant sur l’espace fiscal, la gestion des finances publiques et le financement de la santé vers la couverture de santé universelle (CSU), organisé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du 14 au 16 Novembre 2023 en Suisse.

Cette rencontre a permis aux experts et partenaires de partager leurs expériences quant au rôle des financements publics et de la gestion des finances publiques dans les progrès vers la CSU, débattre de certaines réformes en cours dans les pays représentés et tirer des leçons permettant d’améliorer les budgets pour la santé. Cette rencontre a mis l’accent sur i) les leçons apprises des réformes des finances publiques en réponse au covid19, ii) améliorer la compréhension de la GFP pour un financement efficace des soins de santé primaires, et iii) analyser les problèmes liés à l’exécution budgétaire et proposer des solutions conjointes entre les finances et la santé. AEDES a notamment contribué aux discussions en présentant l’étude “Financial autonomy of facilities providing primary health care services: a review of the literature and expert consultations” conduit pour l’OMS en 2023. »

L’Atelier Bilan de la phase de mise en œuvre du projet de « Partenariat pour le renforcement de la capacité technique à l’analyse et à l’utilisation des données sur le VIH, la tuberculose et le paludisme en Afrique occidentale et centrale », organisé par l’équipe d’AEDES, s’est déroulé du 05 au 07 décembre dernier à Cotonou.
L’objectif de cette initiative, supportée et financée par le Fonds Mondial, est de remédier au déficit d’analyse et d’utilisation des informations sanitaires sur le VIH, la tuberculose et le paludisme dans 8 pays d’Afrique Afrique occidentale et centrale (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Gambie Mali, Sénégal et la Sierra Leone) en développant et en maintenant  la capacité d’analyse et d’utilisation des données aux niveaux national et local à travers des partenariats fonctionnels et efficaces entre les ministères de la Santé et des institutions nationales de recherche compétentes.